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Le projet et sa mise en place

Guidé par cette passion qui m'a toujours mené, suite à la demande du corps enseignant, à l’intérêt des enfants mais aussi celui des adultes, à la « méconnaissance » générale de ces derniers sur notre propre faune herpétologique (A noter : qu'ils sont généralement mieux informés sur la vie des girafes, des lions et autres "animaux visibles" en grand nombre dans les zoos), j’ai décidé de mettre sur pied mon projet.

Mon objectif principal est de sensibiliser les groupes scolaires avant tout, mais aussi et à l’occasion, les adultes à la découverte de notre faune herpétologique à travers une visite épanouissante. J’ai décidé de présenter ces animaux de manière pédagogique (à l'aide de panneaux didactiques), et le plus naturellement possible - non pas, comme c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit de reptiles et d'amphibiens, dans des terrariums artificiels équipés de lampes, chauffages, etc ...). Bien entendu, je ne jette pas la pierre à ce genre d’installations obligatoires pour la présentation d'espèces exotiques dans nos contrées. J’ai donc, pour ma part, opté de présenter nos espèces locales dans de très vastes terrariums (+/-10m2 chacun), en essayant de reconstituer, le plus fidèlement possible, leurs biotopes et niches écologique. Par ailleurs, les terrariums étant situés à l’extérieur, les animaux pourront normalement «subir» toutes les conditions climatiques propres aux espèces locales. Les animaux auront ainsi des comportements des plus naturels en termes de reproduction, hibernation, etc … comme s’ils vivaient en pleine nature. Aujourd'hui (en juin 2009), la surface totale des terrariums à l'extérieur est d'environ 354 m2.

Je savais très bien au départ que se lancer dans un tel projet éveillerait la foudre et la jalousie de certaines personnes du type "écolos extrémistes" et empiéterait sur les platebandes aussi de quelques-uns. J'admire le travail remarquable qui est accompli sur le terrain par plusieurs associations de protection de la nature. Ils se battent corps-et-âme pour maintenir couloirs et zones naturelles et pour éviter exploitation et urbanisation. Je suis moi-même membre adhérent de deux de ces associations, convaincu qu’il faut à tout prix préserver les habitats. Il serait vraiment triste de ne voir plus que des animaux en captivité (ce qui est déjà malheureusement le cas pour de nombreuses espèces dans le monde). Mon approche est différente mais complémentaire et, je reste prêt à collaborer avec ces associations. Toujours est-il que, passionné et convaincu du bien-fondé d’un tel projet et à plus d’un titre, j’ai décidé de me lancer dans l’ "Aventure".

Pour ce projet, il m’a fallu tout d'abord poser un "cadre" - sous la forme d'une A.S.B.L. (Association Sans But Lucratif) - pour pouvoir «exposer» légalement ces animaux. Autre condition obligatoire, le projet devait être avoir des vocations pédagogique et scientifique. Les animaux doivent être logés dans les meilleures conditions, dans le respect des besoins physiologiques et écologiques des différentes espèces. Toutes ces conditions étant réunies et, avant de remettre mon dossier à la D.G.R.N.E., j’ai dû obtenir le soutien des enseignants, de la Commune, mais surtout : des scientifiques. Ce qui n’a finalement pas été si difficile. J’ai reçu l'appui de scientifiques connus sur le plan international et je les en remercie tous très chaleureusement. Mon dossier complet et clôturé, j’ai reçu enfin mes obligatoires dérogations pour débuter mon projet.

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